Première fournée des patrons vintage récemment récupérés : les Patrons Universels. La maison d’édition de ces patrons est alors située 94 rue d’Alesia, Paris 14^e. On peut retrouver à cette adresse plusieurs maisons d’édition (des patrons, les Patrons Favoris et les Patrons Parisiens, mais aussi « la Renaissance du Livre » et les Editions de la Mode Nationale - une revue de mode très connue qui paraissait déjà au 19^e siècle). De nos jours, plus aucune de ces maisons d’édition ne semble exister, et très peu d’infos circulent à ce sujet sur le net.

Voici les deux patrons de cette marque en ma possession : deux patrons de jupes, assez sympathiques ma foi, qui me paraissent dater des années 50 :

Ces patrons sont en taille unique, 44, et déjà découpés. Il faut savoir que cela n’a rien à voir avec un 44 actuel, puisque cela correspond à un 92 – 75 – 104.  En effet, les tailles ne seront normalisées qu’à partir de 1963, et ces mesures correspondent à peu près aujourd’hui à un mix entre le 40 et le 42.

Il n’y a aucune marque ou indication sur les feuillets du patron, pas même le droit fil. Il faut pour cela se référer au plan de coupe sur la pochette. Les explications sont très succinctes (mais on part du principe qu’à cette époque, toutes les femmes savent coudre…). On explique également très rapidement comment obtenir la taille 42 ou la taille 46 en ajoutant ou retranchant quelques centimètres aux endroits adéquat…

J’ai personnellement très envie de me faire la jupe 3.14.14… je pense qu’on la verra sur le blog d’ici peu !

Pour un petit bout bloqué un long moment sur un lit d'hôpital, un Raoul à câliner s'imposait ! Alors si en plus, ce Raoul est infirmier, ça rendra peut-être le séjour moins dur !

Quelques heures à peine pour ce chenapan dont je commence à maîtriser un peu la confection, en velours bleu électrique Lingorama, coton à pois Mondial Tissus et batiste France Duval Stalla, avec une coiffe improvisée de mon cru... Pour faire tenir la tête droite, cette fois, j'ai essayé le rouleau de papier toilette vide coupé sur toute sa longueur, puis ré-enroulé très serré et maintenu avec du scotch : bingo, cette fois ça marche impecc :)

Espérons qu'il arrivera à rendre les longues semaines d'immobilisation un tout petit peu moins dures ...!!!

J’ai eu récemment la très grande chance de récupérer un grand nombre de patrons de l’une de mes grand-mères. Un véritable trésor, et pour la couturière, et pour l’amatrice d’Histoire… Il faut dire que je vais très régulièrement admirer les coutures vintages sur des sites tels que We Sew Retro (comme d’habitude il y en a pour tous les goûts sur ce genre de blogs collectifs, mais certaines réalisations sont vraiment superbes).

Je détaillerai bientôt dans d’autres posts mes trouvailles, mais en voici déjà un petit avant-goût...

Il y a des patrons, je dirais des années 50 aux années 70, essentiellement des patrons français d’éditeurs n’existant plus depuis. Certains modèles sont très sympas, d’autres un peu plus, disons, datés… Certains ont été beaucoup utilisés, d’autres ne sont même pas ouverts… Sur certains j’ai même retrouvé des aiguilles maintenant les retouches… Ce sont la plupart du temps des patrons unitaille (taille 44… mais rien à voir avec le 44 d’aujourd’hui, il faudra que je me documente sur les anciennes tailles), déjà découpés.

J’ai également découvert toute une série de cahiers détachables de magazines (Femmes d’Aujourd’hui et la Mode de Paris, en général), plus datés des années 60 / 70. Le bon vieux temps des magazines « féminins » qui contenaient vraiment les patrons, au lieu de devoir maintenant les commander… Pareillement, certains modèles ont l’air plutôt sympa…

Il me faudra des heures pour tout regarder, mais j’ai déjà trouvé quelques modèles que j’aurais bien envie de tester…

J'ai profité des soldes pour aller faire une razzia dans un magasin de tissu un peu plus cher que Mondial Tissus et Toto, pour une fois, et j'en ai rapporté, entre autre, une très belle cotonnade brodée jaune poussin... J'ai immédiatement vu dedans une belle robette d'été pour la grande puce, avec son bas brodé...

Je suis partie du patron Apolline de Citronille (j'adore ces petits volants) dont j'ai augmenté les empiècements devant et dos, pour qu'ils aient la même longueur que les empiècements de la robe à bretelle des Intemporels pour Enfants, toujours chez Citronille. Et j'ai pris un carré de 45*100 pour la robe, en conservant la dentelle du bas. Sur la robe à bretelles, c'était 1m20, mais je n'avais pas assez de tissu.

Admirez les broderies du coupon...

J'ai doublé toute la jupe car le tissu était assez transparent. J'ai rajouté un joli ruban "Hibou" de chez ma mercière, et des boutons fantaisie de chez MT. Au final c'est presque un peu étroit en haut... j'aurais dû ne pas céder à la facilité et prolonger l'ouverture par une patte indéchirable...

En tout cas, voilà un résultat... tout plein de soleil !

Cela faisait longtemps que j'avais vu le tuto très sympa d'A tout petit point pour faire des petits foulards pour les puces. Je m'étais dit qu'un jour, quand j'aurais le temps, je m'y mettrais certainement...

Et puis, j'ai fait les soldes, et avec l'un des petits ensembles tout mimi acheté pour la petite puce (non, je ne couds pas toute leur garde-robe, loin de là) il y avait un petit foulard. Aussitôt la grande en a réclamé un pour elle, évidemment...

C'est donc avec plaisir que je l'ai laissée fouiller dans ma boîte à chutes, et après quelques dizaines de minute de travail (c'est vraiment très rapide !!) voilà le résultat !

La puce est ravie, moi aussi, il y en aura donc très probablement d'autres prochainement !

Comme l'année dernière, arrive la fin de l'école, et donc, le cadeau pour la maîtresse (je n'en ai jamais fait à mes instits, mais maintenant apparemment c'est la coutume... et je trouve ça très sympa, surtout que les instits qu'a eu ma grande jusqu'à présent ont été géniales).

Donc, pour la maîtresse, et pour l'atsem, ça a été opération "Sac à tarte" :

Quelques heures de couture et voilà, un beau cadeau utile. Accompagné d'un dessin de la grande, voilà une surprise qui j'espère fera plaisir !

Voilà un projet commencé voilà quelques semaines déjà, mais que j'ai laissé complètement de coté depuis un long moment pour cause de découragement total... Cependant je vais en parler quand même ici, car il ne faut pas parler que des réussites !

Parce que j'adore les patrons Deer & Doe, et que j'avais flashé sur cette version de la robe Bleuet, j'ai essayé de me faire la même. Pour l'occasion, j'ai même descendu mon mannequin du grenier, histoire d'encombrer un peu plus le bureau, mais pour être sûre que la robe était bien ajustée.

Rien à redire sur les explications, non... le problème, ça a été ma découpe du tissu. Une sorte de crêpe bordeau, magnifique, trouvé chez Mondial Tissus. C'était la première fois que je travaillais un tissu aussi délicat et, bien que je l'ai repassé juste avant de le couper, je n'ai pas vu que la fibre était partie un peu de travers.

De plus, j'ai été un peu trop enthousiaste au moment de l'adapter à ma morphologie. J'ai repris toutes les découpes princesses sur mon mannequin (en bâtissant vraiment, au lien d'épingles, mais oui) mais je n'ai pas réalisé que j'allais trop loin. Du coup, quand j'ai voulu replier les 2*2cm de ma bande de boutonnage... eh bien, je ne pouvais plus fermer la robe (et ça, je l'ai vu après avoir tout cousu et surpiqué, bien sûr). J'ai rattrapé le coup en mettant à la place un biais sur toute la patte (ce qui est plutôt joli, au final, et m'a permis de rattraper les 2 cm qui me manquaient en largeur) mais cela a raidi ce tissu très fluide... et c'est là que je me suis aperçue de la seconde catastrophe : eh oui, ce tissu parti de travers... impossible de boutonner la robe jusqu'en bas, désormais ! Tant d'heures de travail pour cela... j'ai donc arrêté là, bien en colère contre moi-même...

J'ai donc laissé ce projet en plan quelques semaines, sans même terminer le col, en attendant l'inspiration. Puis je me suis dit que j'allais en faire une chemise, histoire de ne pas m'avouer vaincue, et j'ai monté le col. Mais mes soucis de coupe ont fait que même le col sera difficile à rattraper... Je pense que je vais donc en rester là pour cette fois !

 Enfin, on apprend de ses erreurs, comme on dit... Et j'aurais appris au moins à poser un col. En tout cas, voilà une leçon de découpe que je ne suis pas prête d' oublier !

Cela fait quelques mois que j'achète régulièrement les magazines Burda, et là, j'ai décidé de me lancer pour une petite robe d'été... Le modèle 124 du Burda de mai 2013 m'avait tapé dans l'oeil et me paraissait relativement simple, donc je me suis jetée à l'eau...

Je trouve que le tissu choisi pour l'illustration est particulièrement moche, mais le modèle semblait sympa, d'autant plus que j'ai vu parmi les bloggueuses de très belles versions de cette robe... Après avoir flashé sur un très beau tissu à gros pois (pas du tout mon style, mais j'ai eu le coup de coeur) chez Mondial Tissus, je me suis donc mise au travail...

Alors, premières impressions...

- Burda, ce n'est décidément pas pour les débutantes. Même moi, qui sans être expérimentée, coud déjà depuis plusieurs années, j'ai dû vraiment réfléchir et relire plusieurs fois les instructions pour être sûre de tout comprendre. Et encore, à la fin, j'ai fait à ma sauce...

- C'est bien la première fois que je me retrouve à décalquer un patron dont je dois moi-même terminer de dessiner certaines pièces. Je comprends l'économie de papier, mais ça peut être un peu déroutant...

- Je ne comprenais pas pourquoi, sur le net, les personnes qui avaient réalisé la robe choisissaient en général de mixer le haut du modèle 125 et le bas du modèle 124... J'ai compris seulement en faisant le montage : comme le corsage est entièrement doublé, et que la fermeture est sur le côté dans le modèle 124, on ne peut pas monter la totalité du corsage, puis la doublure, puis les coudre l'une à l'autre : il faut tout coudre en même temps (et coudre certaines parties à la main). Du coup, les ajustements sont très difficiles à faire... La prochaine fois, je ferai effectivement le haut du modèle 125, avec sa fermeture dans le dos : je pourrais ainsi beaucoup plus facilement reprendre les pinces de poitrine et le reste...

- Je ne suis JAMAIS le plan de coupe. Eh bien, pour la première fois, ça m'a joué des tours, j'ai bien faillli ne pas avoir assez de tissus pour couper la robe, ça s'est joué à un centimètre près... Heureusement que j'ai pu jouer sur les marges de couture !

Niveau taille : j'ai longuement hésité et fait un 38 pour un 38 du commerce... mais d'après le tableau de mesures j'aurai dû faire un 36 en haut : et c'est effectivement le cas. Du coup j'ai dû rattraper le coup en raccourcissant les épaules...

J'arrive de mieux en mieux à poser les fermetures éclair... Par contre je me suis probablement plantée dans le sens du montage de la bande intermédiaire dos, qui n'était pas aussi large que le dos. Heureusement en creusant les pinces, j'ai pu rattraper le coup mais du coup la taille n'est plus trop une indication...

En tout cas, j'adore vraiment le rendu (je n'ai pas fait les poches, qui je pense aurait surchargé le modèle, avec ce tissu), et je pense que c'est un modèle que je referai...

Pour mon anniversaire, j'ai de nouveau été gâtée...

Un magnifique tapis de coupe, un cutter rotatif, et une règle à patchwork... (bon, j'avoue, j'ai un peu beaucoup soufflé l'idée à l'homme de la maison...). Comme l'étape "découpe du tissu" est celle que je déteste le plus (et ça m'a déjà joué des tours, à voir dans un prochain post), je vais essayer ces nouveaux outils qui paraît-il sur la blogosphère simplifient grandement la vie. Et comme je veux vider ma boîte à chutes, qui commence à déborder, je vais en profiter pour tester le patchwork :)

Encore merci :-)

Avec les températures estivales enfin revenues, difficile de se motiver à tricoter. Qu'importe, j'ai pas mal de broderie en souffrance... J'ai un peu avancé mes "Oursons" de Marie Coeur pendant le printemps, mais c'est très monotone comme broderie et ça ne me donnait pas vraiment envie de m'y remettre sérieusement... Heureusement, j'avais acheté à l'automne dernier une "Pomme à Cidre" de chez Nimüe, qui m'a donné envie de m'y remettre...

Il s'agit d'une broderie sur étamine de lin. Les fils sont présentés déjà triés, et il est très facile de relier les fils aux symboles, contrairement à ce que j'avais bien regretté sur les "Oursons". Du coup, on entre tout de suite dans le vif du sujet. Tellement vite, d'ailleurs, que je n'ai pas lu les explications et ait commencé à broder, en deux fils, sur un fil... C'était minuscule, difficile à voir et à compter, et je me suis vite dit que cette broderie allait finir dans un tiroir ! Puis, au bout d'une demi-heure, j'ai relu les instructions et réalisé qu'il fallait broder beaucoup plus gros ! Ca m'a pris pas mal de temps de défaire tout ça, mais au moins, ensuite, ça a été beaucoup plus agréable !

Et voilà donc le résultat de quelques heures de broderie sous les cerisiers... Je n'ai qu'une hâte : m'y remettre (quand j'aurais le temps, hum !)