Après une semaine d'absence (miam... les vacances à la mer quand il n'y a pas encore grand monde...), je vous promet pour cette semaine de nombreuses mises à jour... enfin, quand j'aurais fini de ranger les valises et le matos de camping ;)

Le gilet, très court, doublé et raidi par de la triplure, est particulièrement délicat à ajuster. On peut voir en effet sur les photos qu'il tombe un peu vers l'avant, ce qui n'était pas l'effet recherché...

La ceinture, renforcée par des baleines en plastique cousues directement dans la doublure, est très joli, mais pas très agréable à porter plusieurs jours d'affilée. Quant au corsage, réalisé dans un agréable coton un peu soyeux, il peut être réutilisé dans la vie "normale" très facilement. Et il est vraiment très simple à faire !

La coiffure un peu étrange, c'est une ceinture en cuir rapée, achetée dans une foire médiévale... Un peu d'imagination a fait le reste -)

L'année dernière, à un salon des Arts Créatifs, Porte de Versailles, où j'ai réussi à trainer ma moitié (quelle horreur ce salon ! que du rose, sur les murs, le sol... partout... pourquoi faut-il qu'un truc pour filles soit forcément décoré en rose bonbon ??? Bonjour les clichés...) mais je m'égare...

L'année dernière, en décembre donc, je suis tombée en arrêt devant ce modèle de The Gold Collection, chez Dimensions. Un dessin de Nicky Boehme, absolument fantastique. Vous n'avez qu'à voir ci-contre...

Par contre, la difficulté est assez énorme... Je pense qu'étant donné le modèle, et ma vitesse d'exécution, je vais bien mettre 4 ans à le faire, mais bon... franchement j'ai craqué !

Déjà, rien que pour trier les fils, il m'a fallu une soirée entière... Il y a bien une vingtaine de couleurs différentes, et, entre les diverses associations de fils, une quarantaines de couleurs distinctes au final !

Maintenant, six mois après, où est-ce que j'en suis... bah, ça commence à ressembler à quelque chose... mais à mon avis le pronostic de 4 ans n'est pas si loin du compte !

Il y a deux ans, pour conjurer les longs trajets en TGV (on peut aimer lire, et ne pas avoir envie de lire TOUT LE TEMPS), je me suis mise à la broderie. Sachant que je ne brode qu'en train, en voiture (ah... les longs trajets sur l'autoroute... en tant que passager bien sûr ! ;)  ), et lors des discussions-transat du dimanche après-midi en famille, forcément, ça n'avance pas très vite...

Et voilà donc ma première "toile"... un an de "travail", les regards curieux des autres passagers des trains, et une vraie détente de l'esprit !!

Cette fois, j'ai utilisé le patron 8587 de Simplicity : une longue chemise, un gilet et une jupe à retrousser par dessus. Ce patron permet de réaliser quatre modèles (deux féminins, deux masculins), plus ou moins "gueux" selon le style voulu...

Le costume en lui même n'est pas difficile à réaliser, même si le gilet est un peu plus délicat : il est entièrement doublé, et il comporte des pinces, devant et dos. La longue tunique qui forme la base du costume peut être utilisée comme cotte sous un surcôt, pour une tenue plus "noble".

De plus, il ne faut pas oublier d'entoiler le devant, là où seront les oeillets. Sinon, quand on pose ces derniers, le tissu se déchire (même s'il parait solide !). Croyez-moi...

Un regret : en regardant le patron, j'ai pensé que le tissu de la jupe devait être très épais. En fait, on se retrouve très engoncée... Il est donc préférable d'utiliser un coton fin, ce sera plus agréable !

Ce costume est idéal pour les GN ou les foires médiévales de mi-saison, car il est assez chaud.

Avec les restes de velours de la robe médiévale, j'ai pu réaliser cette tunique à col relevé et manches doubles, là encore en totale impro, ainsi que les sur-chaussures lacées associées.

La base de la tunique, simple, se ferme sur le devant avec des agraphes à jupe (on fait avec ce qu'on a...). Les manches amples, en velours jaune, sont fermées par des lacets. Les surmanches grises consistent simplement en un rectangle de tissu, cousu à l'épaule, qui tombe librement. Une ceinture large complète l'ensemble.

Le plus compliqué a été le col relevé, jaune à l'intérieur et gris à l'extérieur, rehaussé d'une bande de croquet doré (qui lui donne alors de la tenue). J'ai fait pas mal d'essais avec des bouts de papier fixés sur l'encolure avant de trouver la bonne forme à découper...

Les sur-chaussures, qui montent jusqu'au genoux, sont cousues sur de vieilles baskets que j'avais décidé d'achever ;-) (Prévoyez des aiguilles solides !) Là il faut y aller au feeling : faites des essais en enroulant le tissu autour de votre mollet, décidez du système de fixation ( fermeture éclair, lacage...), regardez comment recouvrir la chaussure... Un conseil : prévoyez quand même de discrètes épingles pour maintenir la botte au niveau du genou. Sinon, croyez-moi, elle finira toujours par glisser et à se retrouver au niveau de la cheville... ;)

Mon premier patron...

Cette robe a été réalisée en velours et satin, à partir du patron Burda 2509, ci-contre.

Comme il ne me plaisait pas tout à fait, contrairement aux instructions je n'ai pas rajouté de tablier, et j'ai créé une autre coiffe, un peu plus pratique. J'ai également ajouté une ceinture en satin pour rappeler la couleur des manches, ainsi qu'une bande de même couleur au niveau de l'ourlet de la jupe.

Pour un "tombé" de la jupe un peu plus joli, j'ai rajouté un jupon blanc simplement acheté dans le commerce (fin des soldes d'été... vraiment pas cher...).

Les finitions ont été réalisées avec du croquet doré, sur les encolures, le bas des manches et la coiffe. Je ne l'ai jamais porté, que ce soit en GN ou lors d'une quelconque fête. Il faut dire que le costume est très chaud, et difficile à laver... ce n'est pas l'idéal pour aller crapahuter dans les bois ou dans les ruines d'un château !

Cette robe toute simple a été faite en impro totale pour mon premier GN, en 2001. Elle a ensuite été mise par plusieurs personnes, notamment pour des foires médiévales (Andilly ou Provins pour ne pas les citer

Elle est constituée d'une jupe à larges plis et d'un corsage lacé devant. Un gros ceinturon en cuir de l'armée et une bourse complètent l'ensemble. Ainsi qu'un grand sac (façon gibecière) fixé à la taille, pour mettre tous les petits accessoires indispensables en GN... ou lorsqu'on est chargés de faire payer une entrée à une fête !

Aucun patron : j'ai pris les mesures sur un corsage sans manches tout simple, que j'ai "décalqué" sur le tissu (en rajoutant 2 cm de marge pour la couture). Je n'avais pas de machine à l'époque, tout est donc du "cousu main"...

Les manches sont fixées à la robe par des lacets (inspiration : tenue de paysanne de Drew Barrymore dans le film A Tout Jamais, ci-contre). Leslie ne porte pas ici les protèges-poignets, rouges aussi, qui permettent d'éviter de tremper ses manches quand on fait, par exemple, des travaux ménagers ;-)

La chemise, lacée sur le devant, a été achetée dans une boutique médiévale (Mandragore, dans le Vieux Lyon... une vraie mine d'or, même si ce n'est pas donné... mais rien que la visite vaut le détour !!). J'ai vu cette année des modèles très ressemblants (coupe et tissu) chez Pimkie, bien plus abordables...!

Bon, aujourd'hui, pour essayer d'oublier un peu la chaleur, je me suis remise au travail...

Tout d'abord, il a fallu réaliser les plis "verticaux" du derrière de la robe. On ne voit pas très bien sur la photo, mais il y a 4 plis à la base du corsage, de chaque coté du laçage.

Ensuite, j'ai mis bout à bout les quatre morceaux de la jupe (deux devant, deux derrière, sachant que ceux de devant ne sont pas rattachés entre eux... vous me suivez ?)  En tout cas, ça fait une sacré longueur de tissu, une fois tout ça réuni !

Ensuite, il faut froncer le tout. Mais là, j'ai pas pu m'empêcher de fixer tout ça sur Berthe (mon mannequin, quoi...) histoire de voir un peu comment ça allait rendre... Ma foi, ça me plait bien pour l'instant :)

Ca y est, je m'y suis remise... hier, donc, j'ai sorti la machine à coudre de son carton (la pauvre, elle s'ennuyait !) et j'ai de nouveau envahi la table du salon.

Je m'étais donc arrêtée à la doublure... cette fois, ça y est, je l'ai intégrée au corsage (miracle, les coutures concordent ;) Et, oui, ma boîte à couture, c'est une boîte géante de Quality Street... j'ai le droit, non ?  :P

Puis je me suis occupée du décolleté (très important, le décolleté !). Et voilà le résultat...