Un petit message, ça faisait longtemps !! Mais le mois de mai n'a pas été prolixe en couture cette année... ;-)

Lors de sa sortie, le patron Datura de Deer & Doe ne m'a pas tapé dans l'oeil. Je porte désormais en effet essentiellement des jupes et des robes, et ce genre de top ne me convenait pas car pas assez près du corps.Mais l'hiver dernier, j'ai enfin trouvé un jean pour ma morphologie (Demi-Curve de Levis pour ne pas le citer) et j'ai retrouvé le plaisir de parfois mettre des pantalons. Et là, une Datura me paraissait tout à fait indiquée... !

En plus, je n'ai utilisé que des chutes pour la réaliser : les chutes de la robe Lily et des petits hauts Pimprenelle des filles.

Je voulais absolument ce tissu à étoiles, malheureusement il ne m'en restait pas assez pour le bas, du coup j'ai dû me résoudre à inverser et à le mettre en haut (et même là, il m'a fallu faire la doublure en un autre tissu, encore des chutes).

Je l'ai taillée en 36 en haut et 38 à la taille, mais cela s'est avéré trop large, j'ai dû énormément la resserer. Pour cette première réalisation du patron, j'ai fait la version la plus simple, sans triangles ni col...

Au final, je ne suis pas convaincue, la forme ne me convient pas vraiment. J'essaierai peut-être une version avec les triangles, moins basique sur le devant, et le tout en 36 longueur 38.

Un peu de ralentissement dans les articles ces derniers temps pour cause de projet chronophage : une robe pour ma maman !! Projet prévu de longue date, tissu acheté il y a près d’un an, toile faite il y a 6 mois, mais je n’ai trouvé le temps de m’y mettre vraiment que tout récemment.

Voici donc une robe « Lily », de Colette Patterns, en lin anis et chocolat (Mondial Tissus), entièrement doublée de voile de coton anis.

C’est la première fois que je couds un patron Colette, et tout s’est passé comme sur des roulettes. J’ai suivi le tableau de mesures et, d’après les mensurations de ma maman, j’ai coupé une taille 4 à la poitrine, 6 à la taille, et 12 sur les hanches.

J’ai profité d’avoir la destinataire quelques jours à la maison pour peaufiner l’ajustement et ajuster la robe directement sur elle, mais pour une robe si ajustée je n’ai quasiment eu rien à reprendre, juste resserrer un peu quelques centimètres au niveau de la fermeture éclair du dos, et quelques millimètres d’arrondi sur les hanches, ainsi que l’ajustement des bretelles, et l’ourlet.

J’avais fait une toile, mais au final elle ne m’a servi à rien (quand on rajoute des marges de couture alors qu’elles sont comprises, forcément il y a beaucoup  à reprendre  quand on mets la toile sur le modèle…) Bon ça m’aura au moins permis de vérifier qu’après ajustement, la toile tombait bien sur le mannequin !

Ce patron est très long à décalquer, et à découper (encore plus lorsqu’on a décidé de le doubler alors que ce n’est pas prévu) , mais il n’est pas difficile à coudre, à condition qu’on ait le destinataire sous la main pour vérifier au fur et à mesure l’ajustement.

Craignant que le lin clair ne soit trop transparent, j’ai rajouté une doublure. Ce n’était finalement peut-être pas nécessaire, mais une chose est sûre, c’est plus confortable. J'ai mis une fermeture de 40 cm au lieu de 50 (je n'en avais pas sous la main) et c'est largement suffisant !

Ma maman étant petite, j’ai diminué la longueur de la robe d’une bonne dizaine de centimètres.

Au final, c’est une robe vraiment seyante, et très agréable à coudre ! Le lin est le tissu idéal car il a une bonne tenue, et les revers contrastants donnent du caractère à l’ensemble… ! Par contre, il est vraiment nécessaire d'avoir la personne pour qui est prévue la robe sous la main, car avec une robe si près du corps, le moindre centimètre de décalage ne pardonne pas !

Aujourd'hui, je vous présente... une chemise pour Monsieur ! Ou plus exactement, une chemisette (histoire de tester le patron avec un minimum de risques).

Tadaam ! Cela fait longtemps que c'était prévu, je m'en faisais toute une histoire... mais en fait, c'est plus simple que je ne croyais, même si j'ai mis beaucoup de temps car je me suis énormément appliquée sur les détails et les finitions ! (et l'actualité "blogguesque" fait que cela tombe en pleine polémique sur des patrons de chemises, mais ce n'était pas voulu !)

J'ai donc choisi la chemisette du "Casual Wear Homme" de Christelle Beneytout. Coupée en taille 40 (rallongée de 2 cm) pour un 39/40 habituel. Le tableau de mesure était d'accord sauf pour le tour de taille, plus proche du 42... Au final, cela me parait un plus petit (moins large) qu'une chemise du commerce de taille 40, mais en fait elle tombe parfaitement sur Monsieur !

Le tissu est une belle popeline gris/violet de chez Mondial Tissus, achetée il y a plusieurs mois en ce but. Je l'ai assortie avec un reste coton à fleurs violettes de mon stock, car j'aime beaucoup les chemises bi-matière, et tant qu'à en coudre une, autant qu'elle le soit aussi ! Monsieur a validé les choix de tissus, impatient lui aussi de voir le résultat !

J'ai donc modifié le patron pour que la patte de boutonnage, à l'intérieur, soit dans le tissu contrastant (cela ne fait qu'une couture de plus). J'ai également rajouté une petite bande de couleur sur la poche (dont j'ai coupé les angles, je préfère ce rendu à celui prévu par le patron). La parementure intérieure dos, le dessous du col, et l'intérieur du dessous de col, sont également en tissu contrastant. De la fantaisie, donc, mais avec discrétion !

Cette première version a été très agréable à coudre (et très motivante !). J'ai eu quelques difficultés pour le montage du col, et comme je ne comprenais pas vraiment les explications, j'ai préféré reprendre les explication du col de ma Cami (par contre, j'ai effectivement cousu l'intérieur du pied de col en premier, pour pouvoir coudre proprement ensuite l'extérieur, ça rend mieux).

Au final, je reste cependant dubitative par certaines associations de motifs. Je n'aurais pas dû, je pense, faire le pied de col intérieur en tissu contrastant, je trouve que ça fait un peu "trop" (par contre je valide pour le dessous de col et l'intérieur de la chemise, aussi bien la parementure que les bords de boutonnières).

En fait, le seul "défaut" est que le premier bouton (pas celui du col, que je n'ai pas mis) est un peu trop bas et laisse un tout petit peu trop ouvert la chemise. La prochaine fois, je décalerai tous les boutons de 2 cm vers le haut. A part ça, vraiment rien à redire, essai transformé, maintenant Monsieur attend avec impatience la version "manches longues" pour pouvoir la mettre dès à présent !!

Oui, effectivement, voici un costume difficile à catégoriser !

Cette année, nous organisions donc un réveillon costumé, une bonne excuse pour moi pour coudre des costumes. Après tout, c'est par cela que j'ai commencé la couture... et parfois, cela me démange ;-)

Voici donc un costume issu du Butterick B3906. Il est relativement rapide à faire, car il ne m'a fallu qu'un weekend pour le coudre (et encore, un weekend "normal", c'est à dire avec les enfants dans les pattes et les tâches habituelles du weekend à faire). Le tissu avait cependant été découpé quelques jours plus tôt, ne restait plus que la couture.

Ce costume est très simple à coudre, il ne m'a pas posé de difficultés particulières, même s'il a fallu pas mal ajuster le corselet (et encore, j'aurai pu raccourcir encore les bretelles). Je l'ai coupé en taille 10 (l'équivalent d'un 34/36) pour moi qui fait du 36 en haut, 38 au milieu et 40 en bas. (en fait je me suis trompée à la commande du patron et la plus grande taille était la taille 10... je me suis dit que comme c'est ample, cela irait bien, et effectivement, heureusement que je n'ai pas coupé plus grand !).

Pour le corselet, donc, bien qu'en taille 10, il était trop grand ! J'ai dû le raboter d'environ 4 cm au niveau des épaules (heureusement, c'est la dernière chose à coudre, donc on peut faire facilement les essayages), et 2 cm sur la largeur.

Une belle chemise de grand-mère !

Aucune difficulté sur la jupe et la sous-robe, j'ai juste raccourci la jupe qui, bizarrement, était trop longue et ne laissait pas voir les volants du dessous (et encore, je ne l'ai pas assez raccourcie, on ne voit pas assez les volants). Je n'ai pas rajouté la dentelle non plus : cela aurait quasiment doublé le prix du costume ;)

Le coût de ce costume est en effet extrêmement modique : il est totalement issu de coupons de Sacrés Coupons et des Coupons de St Pierre, du genre à 5€ les 3m. Le tissu utilisé pour la sous-robe est une sorte de très fin sergé de coton, qui a un toucher très doux, souple, avec un magnifique tombé... une tuerie ! Le corselet est fait dans un tissu à chemise très fin (doublé avec l'entoilage le plus épais que j'ai pu trouver) et la jupe dans un tissu synthétique qui a un peu l'aspect du lin, le coté "je me froisse très vite" en moins...

Et voilà le pirate et sa compagne... !!!

Il n'aura fallu que 8 ans pour que le pirate ait sa redingote... !

Il y a en effet 8 ans (ça ne nous rajeunit pas tout ça), un réveillon costumé avait été l'occasion de coudre ça pour Monsieur. Mais le manque de temps m'avait contrainte à zapper la redingote du costume...

Cette année, nous avons de nouveau organisé un réveillon costumé. Je voulais coudre un tout nouveau costume pour Monsieur, mais il regrettait de ne pas pouvoir remettre son costume de pirate (évidemment, très peu porté ;) ). Je me suis donc contentée de rajouter la pièce manquante, avec le tissu de l'époque, que je n'avais heureusement toujours pas utilisé !

Voici donc la redingote issue du Simplicity 4923, dans une sorte de flanelle crème toute douce, entièrement doublée. Elle taille un peu petit, heureusement que les marges de couture sont conséquentes car il m'a fallu élargir le tout sur les cotés. Contrairement à ce qui était indiqué, j'ai fait le dos dans le même tissu que le devant, je regrette un peu.

J'ai rajouté une broderie machine au fil doré pour un peu plus de classe (pas régulière du tout, la broderie, c'est le gros souci de ma Brother). Pour les 15 boutonnières, j'ai été bien contente que ma machine les fasse toute seule, mais pour les boutons eux-mêmes, ça a pris un peu plus de temps (et il y a bien plus cher en boutons qu'en tissu ;) )

Mais au final, je suis vraiment contente de cette redingote, elle finit parfaitement le costume ! (et vous aurez une photo du costume "entier" dans un prochain post ;) )

Lors de ma virée au salon CSF, je suis tombée sur ce magnifique lainage marine à pois gris chez France Duval Stalla. Et j'ai en ai également profité pour acheter le patron "Anémone" chez Deer & Doe. Il ne m'avait pas particulièrement enthousiasmée à sa sortie, mais il y en avait une très belle version d'exposée... et je l'ai tout d'un coup regardé d'un autre oeil ;-)

Il ne m'a pas fallu longtemps pour que la combinaison "lainage" + "Anémone" s'impose à moi, et elle s'est tellement imposée à moi d'ailleurs qu'elle est passée en tête de ma todo-liste... et la voilà !

Voici donc une Anémone en 38 à la taille et 40 aux hanches (c'était d'ailleurs un peu compliqué pour l'agrandir, je n'ai agrandi que les pièces 2 et 3 mais je ne suis pas sûre que ce soit fait dans les règles de l'art du coup ;) ).

Une couture rapide (5 ou 6 heures en comptant toutes les étapes) et facile (je me rend compte que, maintenant que je sais bien les poser, je préfère et de beaucoup les fermetures invisibles aux autres). J'ai doublé la robe avec le reste de doublure de ma petite robe, ça tombait bien, c'était exactement le bon colori...

Par rapport au patron, je l'ai allongée de quelques centimètres (2 ou 3, je crois), et je n'ai pas fixé le bas de la doublure à la jupe comme préconisé... je n'en vois pas vraiment l'utilité, même aujourd'hui alors que je l'ai déjà portée plusieurs fois.

Au final, c'est assez étrange. Une fois que je l'ai finie, j'ai été presque déçue, je m'attendais à ce qu'elle soit plus "resserrée" sur le bas. J'ai même pensé la reprendre de ce côté-là. Mais après plusieurs jours à la porter, en fait, j'aime finalement bien son ampleur...

En résumé, voilà donc une jupe chaude et confortable. Les basques donnent la petite touche d'originalité... je regrette juste qu'elle n'ai pas de poches ! (et contrairement à certains avis que j'ai pu lire sur ce modèle, pour ma part, la taille haute ne m'a pas trop gênée après les repas... ;-) )

Octobre est là, les feuilles commencent à jaunir, on range les robes d'été au placard... et on s'en coud de nouvelles !

L'hiver dernier, j'avoue être passée à coté de "La petite robe" de Vanessa Pouzet. Mais il y a quelques semaines, l'une des bloggueuse que je suis quotidiennement grâce à Feedly a posté ça, et ça m'a donné envie d'en savoir plus sur ce patron. Ni une, ni deux, il était dans mon panier, et un tour à Mondial Tissus plus tard, j'avais de quoi la coudre :-)

Une robe d'hiver idéale pour aller travailler, entièrement doublée... chic et sobre, j'adore !

Je suis donc partie sur une gabardine grise et une doublure classique en acétate bleu marine. J'ai imprimé et découpé le patron (très facile à suivre car c'est une planche en couleurs). Ordinairement (pour les Burda & Deer and Doe) je coupe 36 en haut et 38 à la taille. Ici, le tableau de mesure m'indiquait 38 en haut, 40 à la taille et quasiment 42 aux hanches. Je me suis tâtée un peu et j'ai fait un 38 en haut et à la taille, élargi en 40 aux hanches. En fait, j'aurais pu faire mon classique 36 en haut et 38 ailleurs, car il m'a fallu resserrer le tout de deux bons centimètres de chaque coté... je le saurais pour une prochaine fois !

J'ai appris beaucoup de choses en cousant ce patron, aussi bien pour la couture des épaules avec la parementure, la sous-piqûre de l'encolure, ou la couture de manches doublées (ce n'est absolument pas intuitif, mais en suivant avec application les explications, on y arrive, et ça marche !!). Bon, après, il ne faut pas avoir une tête de linotte et coudre la parementure et le devant dans le mauvais sens... et ne s'en apercevoir qu'après avoir fait la sous-piqûre !

J'ai dû reprendre de deux bons centimètres, par contre, l'encolure dos, qui baillait beaucoup (est-ce ma morphologie ?). Et c'est la première fois que je cousais de la gabardine et le tissu, un tout petit peu élastique, s'est étiré par moments (surtout à la couture de la fermeture éclair), ce qui fait que le dos gondole un tout petit peu.

Malgré tout, je trouve le résultat bluffant. Effectivement, on dirait un résultat de pro, entièrement doublée, il n'y a aucune couture apparente bien que tout, sauf l'ourlet, soit cousu à la machine.

La robe est vraiment jolie et vraiment super confortable. Je craignais qu'elle fasse trop habillée, mais avec des bottes, c'est parfait pour le bureau...

Attention, un intrus s'est glissé sur la photo, le retrouverez-vous ?

Cela faisait quelques temps que je l'avais repérée sur les blogs des couturières, la "Cami Dress" de la créatrice Pauline Alice. J'étais notamment tombée en arrêt devant cette version... Ce style rétro était tout à fait pour moi !

Et puis, chez Toto, je suis tombée sur une belle popeline bleue marine, et là, j'ai craqué. Ce beau tissu est resté tout le mois de Juin dans mes réserves, car avec tous les cadeaux de fin d'année à faire, je n'avais pas trop le temps de penser à moi. Mais avec Juillet et les filles parties quelques temps chez les grands-parents, j'ai pu, entre deux autres projets que je vous montrerais bientôt, m'atteler à la tâche.

C'est la première fois que j'achète un patron en PDF. C'est vrai que c'est rapide : à peine payé, le voilà dans la boîte mail. Bon, après, j'ai eu quelques difficultés à l'imprimer, mais ensuite, voilà ce qu'il me fallait assembler :

Et une fois assemblé :

Ne restait qu'à couper à la bonne taille... puis à se lancer. J'ai décidé de faire la version B, à manches longues. D'accord, c'est l'été, mais au bureau, c'est beaucoup, beaucoup climatisé... Et puis, je l'ai commencée la semaine juste avant le 14 juillet, et, comment dire, le temps s'était alors sacrément rafraîchi...! De plus, je voulais une robe que je puisse mettre également en mi saison.

Je l'ai coupée en 36 pour le buste, et 38 à la taille, comme j'en ai l'habitude. Popeline Toto donc et revers et pied de col en reste de tissu à fleur Mondial Tissu.

Guère de difficultés pour le montage, c'est assez bien expliqué même s'il y a quelques coquilles dans les instructions (schémas ou légendes fausses notamment pour le montage des poignets et du col ... heureusement en réfléchissant on évite les écueils).

C'était seulement mon deuxième col après l'échec de ma Bleuet l'année dernière, j'en suis donc assez fière.

En une séance intensive de 6h (vive les mercredis à la maison sans les enfants ;) ), j'ai imprimé et découpé le patron, le tissu, et réalisé tout le corsage hormis les boutonnières. Après quoi j'ai arrêté, car je commençais vraiment à saturer, et rien de tel pour faire des erreurs !

Je me suis ensuite occupée de la jupe (trop de fronces à mon avis, pour une prochaine version je réduirais la largeur), de la fermeture invisible (que j'ai eu du mal à poser étant donné que j'avais déjà cousu les deux bords, à la surjeteuse en plus), l'ourlet (j'avais rallongé la robe de 5 cm, mais finalement j'ai fait un ourlet d'au moins 6 cm), et voilà !

Au final, j'aime beaucoup, mais elle est encore un peu chaude pour être portée tout de suite. Et il n'y a rien de trop, la prochaine fois je l'élargirai peut-être un peu, et je descendrai la taille d'un cm... Enfin, si j'en refais une... parce que c'est un travail de très longue haleine !

Cela fait presque un an que j'ai le patron, mais je ne m'étais encore jamais lancée dans la fameuse robe "Réglisse" de Deer & Doe... c'est désormais chose faite ! Le déclic s'est produit chez Toto où j'ai trouvé un très joli voile de coton avec des oiseaux, qui m'a semblé parfait pour cette robe...

Effectivement, il allait très bien, sauf qu'il m'a fallu entièrement la doubler car le voile de coton, c'est carrément transparent. Pour cela, j'ai utilisé le tutorial du blog de Deer & Doe, et une popeline bleue marine de Mondial Tissus.

Du coup, la robe a vraiment un joli tombé. Je l'ai coupée en 36 en haut et 38 en bas, c'est parfait. J'ai juste fait un ourlet minimal en bas car je voulais conserver une certaine longueur (j'ai simplement surjeté et replié le surjet, je n'ai pas utilisé de biais comme préconisé).

La doublure est 7 cm plus courte que la jupe (ne me demandez pas pourquoi, c'était au feeling ;) ).

Je n'ai pas eu de difficultés particulières pour le montage, c'était juste un peu long à cause de la doublure. Je ne suis pas fan des ceintures élastiquées, mais là ça passe bien (j'ai juste dû changer l'élastique après essayage : il était blanc et se voyait trop, heureusement j'avais du noir en stock).

J'aime beaucoup le col et les mancherons, je trouve qu'ils donnent un air faussement sage à la robe. Et quel plaisir de n'avoir aucune fermeture éclair ni boutonnière !

Voici donc une robe d'été très fraîche, très légère, idéale pour l'été, aussi bien à la maison qu'au bureau, et je pense que je la retenterai dans un autre tissu (d'autant plus qu'en 36, elle tient dans 2m50 de tissu au lieu des 3m préconisés, sans calculs compliqués)

La ceinture est à mon avis le plus difficile de la robe, pour ma part j'ai eu un peu de mal à résorber l'embus, et le rendu n'est pas parfait... mais c'est son seul défaut !

Pour aller avec ma Madeleine, j'ai cousu dans la foulée ma blouse fétiche du moment, une Airelle de chez Deer & Doe...

Taillée dans une belle popeline figue de France Duval Stalla (ça rentre tout juste dans un mètre), avec un col en coton bleu marine de Mondial Tissu, souligné par un passepoil maison de même teinte.

Toujours un 38 avec réduction de poitrine, aucune autre modification. C'est un modèle toujours très agréable et rapide à coudre....

Comme pour ma dernière version, j'ai effectué les surpiqures du col en contrasté pour un effet un peu plus dynamique...

Les bracelets de manche sont en rappel du col, par contre j'ai fait les surpiqûres à cet endroit en ton sur ton...

Et me voilà parée, une tenue de mi-saison parfaite pour aller au bureau !